Dialogue social

Dialogue social pour la formalisation et l’employabilité dans le voisinage méridional

Pour les pays du voisinage méridional, il est nécessaire de promouvoir des mécanismes formels et permanents de dialogue social qui répondent aux préoccupations de tous les employeurs et travailleurs, y compris ceux de l’économie informelle.

Le dialogue social est ce qui se passe lorsque des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs se réunissent pour discuter de questions d’intérêt commun dans les domaines économique et social et y trouver des solutions. Il comprend tous les types d’échanges d’informations, de consultations et de négociations entre les parties.

Les travailleurs et les employeurs de l’économie informelle devraient être encouragés, notamment au moyen de lois et de politiques d’appui, à exercer leur droit à la liberté d’association et à adhérer à des organisations représentatives de partenaires sociaux capables de défendre et de promouvoir leurs droits et intérêts.

L’importance d’un dialogue social inclusif, dans lequels les voix d’un large faisceau d’acteurs incluant les groupes souvent exclus tels que les jeunes, les femmes et ceux exerçant dans l’économie informelle sont écoutés, est crucial pour la réduction de la pauvreté ainsi que pour le développement socio-économique.

SOLIFEM travaillera avec les parties prenantes tripartites de l’OIT pour renforcer les institutions et mécanismes de dialogue social aux niveaux national et régional, et pour renforcer la capacité de ces institutions à soutenir la transition de l’économie informelle à l’économie formelle et à faire face aux risques de l’informalisation.
La Recommandation de 2015 portant sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle (N 204) stipule que les membres de l’OIT devraient créer un environnement propice permettant aux employeurs et aux travailleurs d’exercer leur droit de s’organiser et de négocier collectivement et de participer au dialogue social dans le cadre de la transition vers l’économie formelle. Elle invite également les organisations d’employeurs et de travailleurs, le cas échéant, à étendre leur participation et leurs services aux travailleurs et aux unités économiques de l’économie informelle.

La Convention de 1975 portant sur la mise en valeur des ressources humaines, (N 142) préconise la coopération des partenaires sociaux en matière de politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles, tandis que la Recommandation N 195 portant sur la mise en valeur des ressources humaines reconnaît le rôle des compétences et de l’apprentissage tout au long de la vie dans l’aide apportée aux travailleurs et aux entreprises dans l’économie informelle pour qu’ils puissent à accéder à l’économie formelle.

Pour en savoir plus sur le dialogue social et le tripartisme

 

Contact :

Mme Samia Archella

Chargée Technique de Projet 

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